La compassion est la ‘souffrance avec’.

La compassion est la souffrance avec (soi, les autres). Il est possible d’être en compassion uniquement lorsque JE m’aime pleinement dans les hauts et les bas, dans ma lumière et dans mon ombre. Cela demande une profonde introspection et une compréhension de mes fonctionnement égotiques. La souffrance m’amène LA car elle apporte l’humilité nécessaire. Sans humilité, pas de compassion.

Compassion et ego.

En comprenant comment l’égo s’approprie et se nourrit de la souffrance, j’apprends peu à peu à m’en détacher et retomber dans l’amour, la bienveillance et l’accueil plein de ce qui est. Ce qui alors, me libère de la souffrance. Ce jeu intérieur entre mon « je » égotique et la connexion au ‘soi supérieur’ est un long apprentissage. Plus j’en prends conscience et plus je peux me libérer des chaînes égotiques rapidement. C’est un travail de présence permanent. Plus je suis attentive, plus j’affaiblis l’égo qui alors reprend sa place de serviteur et laisse au ‘soi supérieur’ la place de guide, laissant l’énergie de la vie circuler librement.

La compassion, une présence pleine et totale.

La compassion c’est écouter, recevoir, accueillir tout (l’autre) pleinement dans l’amour et la bienveillance, et surtout, sans réaction. Donc pas depuis l’égo, mais depuis l’amour. Ce n’est pas le moi/je (duel) qui accueille mais le moi supérieur, qui n’est en réaction face à rien.

La compassion ce n’est pas aider, la compassion ce n’est pas sauver, la compassion ce n’est pas trouver des solutions.

La compassion est essentielle dans la posture du thérapeute: une présence pleine et totale.

La compassion, comme source d’autonomisation.

Cette posture permet d’autonomiser. Et pour cela, il faut savoir accueillir pleinement. Sans cela, mon “je” interfère et “je” m’approprie le processus de l’autre. Ce faisant, je lui ôte son pouvoir et lui retire sa force. Car en soi, chacun a ses propres clés (les miennes ne sont pas les tiennes).

En tant que coach/thérapeute, mon seul but est de te guider vers tes clés et non de nourrir mon égo en t’imposant les miennes (même inconsciemment). C’est un travail de présence permanent et profond.

Alchimie.

Dès que cela réagit en moi, je dois instantanément alchimiser pour ne pas interférer dans ton processus. Alchimiser signifie traiter les réactions (triggers) sur le moment, dans mon corps pour que l’énergie puisse circuler librement sans que mon égo ne s’approprie ou ne s’accroche à quoique ce soit.

Ma posture de coach & thérapeute.

ISUMATAQ est un mot inuit qui signifie « le.la gardien.ne de l’espace sacré où la sagesse peut se révéler ». En gardant ce concept puissant à l’esprit, chaque séance de coaching et de thérapie est quelque chose qui se fait « avec » toi et non pas qui se fait « à » ou « sur » toi.

Tu es libre et responsable.

Mon unique but est de te rendre ta responsabilité, ton autonomie.

Le monde t’a fait croire que tu étais un prisonnier, mais tu es libre.

La liberté, par contre, il faut vraiment la vouloir car qui est libre est aussi responsable de ce qui est. Peu de gens acceptant cela. Il est plus facile de se plaindre, de se victimiser ou de remettre son bonheur, sa liberté et sa joie en dehors de soi.

Pourquoi?

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Podcast inspiration (rts)

Eric Bonvin, pionnier de la médecine intégrative parle de la puissance de cette posture thérapeutique.